Préalablement à ses grandes compositions, Firmin-Girard se livre à un véritable travail de portraitiste pour ses personnages qui prendront place notamment dans ses scènes parisiennes, les halles, les quais ou les places. Il peint sur le vif ces hommes et ces femmes, simples passants ou s’affairant à une activité en lien avec le lieu ou la scène qu’il va représenter.

le porteur de hotte

le porteur de hotte, dessin
Le porteur de hotte au centre de la composition du carreau des halles a, par exemple, d’abord fait l’objet d’une étude au fusain sur papier puis d’une peinture sur un panneau de bois. Parfois il modifie légèrement le personnage qu’il a représenté dans son esquisse, comme ce fut le cas pour la vieille femme avec ses paniers.

Le carreau des halles devant Saint Eustache

La marchande de légumes

les halles, le pavillon des fleurs
Dans ses esquisses pour le Quai aux fleurs Firmin-Girard se livre à une analyse méticuleuse de ses personnages. Il capte leurs visages, leurs regards, leurs expressions comme leurs gestuelles et leurs comportements qu’il retranscrit avec un soin méticuleux pour donner dans ses compositions le réalisme auquel il aspire.

Le quai aux fleurs; version de 1905

Le commissionnaire

L’homme au chien
Ces petites pochades qu’il fait de ces personnages qui se découpent sur un fond uni grossièrement brossé s’apparentent à des petites huiles parfaitement élaborées dans lesquelles on peut observer tous les détails caractéristiques des métiers de la rue qui existaient à Paris à la fin du XIXème siècle, comme par exemple l’écrivain public ou le commissionnaire. Ce sont de précieux témoignages de la vie quotidienne dans les quartiers des villes.

L’écrivain public

Le petit porteur

La place Pigalle