En costume d’époque

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Les fiancés
Signée et datée en bas à gauche, 1874
Huile sur toile, 66,7 x 81,9 cm

Exposition :
– Salon des Artistes Français de 1874, n°815 : Médaille de 2ème classe
– Exposition Universelle, Paris, 1878, n°380
– Art Institute of Chicago, février 1907, n°1074 (Lent by W.A. Mariner)

Conservation: collection privée

Provenance :
– Goupil, Paris (n°9117)
– Ernest II, Duke of Saxe-Coburg and Gotha (1818-1893) (acquis en 1874)
– Goupil, Londres, n°18833, Duncan, Londres
– Knoedler & Co., New York, n°5950 (acquis en 1887)
– Boussod, Valadon et Cie
– « The collection of paintings belonging to the estate of Mrs. D.A. Blanchard…the collection of Mrs. E. Le Roy Stewart, also a number of important additions by the great masters », Fifth Avenue Art Galleries, Melbourne, 1er décembre 1904, n°118
– Sotheby’s, New-York, 24 octobre 1996, lot 182
– Sotheby’s, New-York, 18 mai 2016, lot 69

Bibliographie:
– Bertall, « Au Salon de peinture », La comédie de notre temps : Etudes au crayon et à la plume, Paris, E. Plon et Cie, 1874, p. 341<<<<<<<<<<<<<< eaux-Arts à L'Exposition Universelle de 1878, Paris, Librairie Renouard, 1878, p. 248- 249<<<<<<<<<<<<<< alon de 1974 », L’art et les artistes français contemporains, Paris, charpentier et Cie, 1876, p. 243- 244<<<<<<<<<<<<<< h E., Album de photographies ayant appartenu à Madame Marguerite de Saint-Senoch, 1874<<<<<<<<<<<<<< eaux-Arts à L'Exposition Universelle de 1878, Paris, E. Gros, 1878, p. 75<<<<<<<<<<<<<< in-Girard par son Petit-Fils, Luchon, Edition du Cent cinquantenaire Firmin-Girard, 1988, n°35 ; ill. p. 54<<<<<<<<<<<<<< n de 1874 », Gazette des Beaux-Arts, Paris, 1874, p. 40<<<<<<<<<<<<<< La Mosaïque, Paris, 1875, p. 262 ; ill. p. 261<<<<<<<<<<<<<< ré, n°916, 31 octobre 1874 ; ill. p. 280<<<<<<<<<<<<<< rt à Paris, tome 2, Paris, Librairie Renouard, 1880, p. 228<<<<<<<<<<<<<< de peinture. Exposition de 1874 », Le Tintamarre, 31 mai 1874, p. 5<<<<<<<<<<<<<< . « Salon de 1874 », La fantaisie parisienne, n°10, 15 Juin 1874, p. 3<<<<<<<<<<<<<< alon de 1874, Paris, Aux bureaux du journal Le National, 1874, p. 28 et p. 213<<<<<<<<<<<<<< chefs d’œuvre d’art of the International Exhibition 1878, Philadelphie, 1878, p. 78-79<<<<<<<<<<<<<< », The Art Journal (1875-1887), New York, vol.1, 1875, p. 153; ill. p. 150

N’ayant pu être reconnu comme peintre d’histoire, malgré ses tentatives et ses prix et mentions obtenus pour le Prix de Rome, Firmin-Girard se tourne vers la peinture de genre qui lui ouvre la porte du marché de l’art et du succès auprès du public et des collectionneurs. Il reste, toutefois, attiré par l’histoire et trouve un compromis en habillant ses personnages de costumes d’époque. Les fiancés font partie de ces scènes de genre en costume qu’il peint pendant quelques années jusqu’en 1880. Pour vêtir ses personnages, il se documente et acquiert des tenues se rapportant d’abord à l’époque Louis XIII puis plus tard à celle de Louis XV, tenues qu’il conserve dans son atelier.

Les Fiancés représente un couple suivi des deux familles. Si le fiancé n’est pas reconnaissable, son chapeau lui cachant le visage, on semble voir dans la fiancée Sabine Andriot qu’il vient d’épouser. La longue allée bordée d’arbres serait celle du château des Ternes à Paris, que l’on aperçoit en arrière plan et qui appartenait à la famille de Saint-Senoch. Un album de photographie de Madame de Saint-Senoch qui montre des photographies du château et de son parc, contient dans ses premières pages une représentation du tableau de Firmin-Girard.

Le tableau est présenté au Salon de 1874. La presse est élogieuse. Elle vante la précision des costumes et du décor dont les feuillages d’automne qui donnent une tonalité chaude au tableau. Il est récompensé d’une seconde médaille ce qui confère au peintre le statut de « hors concours » lui permettant d’éviter d’être sélectionné par le jury et d’oublier son échec de l’année précédente où on lui avait refusé sa baigneuse.

Acheté pendant le Salon, le tableau rejoint la collection privée du souverain du Duché de Saxe-Cobourg et Gotha Ernest II. Il transite quelques années plus tard dans des galeries à Londres, puis à New-York après avoir été montré à l’Exposition Universelle de Paris de 1878 et sera acheté par des collectionneurs américains, avant de réapparaître il y a quelques années en salle des ventes.

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