La bouquetière, 1872
Signée et datée en bas à droite
Huile sur toile, 69,8 x 93,9 cm
Provenance:
- collection privée, Etats-unis
- Christie’s New-York, 22 avril 2004, lot 148
- Christie’s New-York, 29 avril 2013, lot 27, vendue sous le titre The flower seller on the Pont Royal with the Louvre beyond, Paris
Conservation: collection privée
Lorsqu’au salon de 1872, Firmin-Girard présente sa Marchande de fleurs, les critiques saluent la marchande et ses fleurs « peinture savoureuse, vigoureuse et croustillante » mais elles ironisent sur le mur « repoussoir » qui lui sert de fond.

Marchande de fleurs, Le Monde illustré, 6 juillet 1872
La revue artistique et littéraire en fait un poème:
Il est hélas mainte fenêtre
Dans les ruelles aux murs noirs
Où jamais soleil ne pénètre
Close aux parfums, sourd aux espoirs
Mais partout, jusqu’au dernier bouge
Roule en dépit du pavé gras
Le beau Printemps, bleu, jaune et rouge
Sur l’étroite charrette à bras
Sensible à la critique, Firmin-Girard, représente, quelques mois plus tard, dans une autre toile, sa marchande de fleurs sur les quais de la Seine, à l’entrée du Pont Royal, avec en arrière plan le Louvre et l’ancien pont du Carrousel. En fait il la met en scène dans une autre toile qu’il a peinte auparavant et qui est la première d’une longue série de vues de Paris et notamment de ses quais .

Le Pont Royal, la Seine et le Louvre, 1872 © Waterhouse & Dodd