FIRMIN-GIRARD, les portraits

Firmin-Girard a peint un nombre limité de portraits préférant les scènes dans lesquelles ses personnages, parfois en gros plan, s’adonnent à leurs occupations.

Alors qu’il est encore étudiant, au cours des années 1860, il peint des portraits suite à des commandes ou pour des membres de sa famille. Il fait aussi le portrait de ses hôtes pour les remercier de l’avoir accueilli. C’est notamment le cas du portrait de son ami peintre, Paul Vayson, élève comme lui de l’atelier Gleyre, qui l’a invité dans le château familial du Vaucluse. C’est aussi le portrait qu’il fait de la mère d’Armand Charnay chez qui il est venu se reposer des épreuves de la guerre de 1870.

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Portrait de Paul Vayson

Après cette période au cours de laquelle il répond la plupart du temps à des  commandes, il se limite, à quelques exceptions près, à ses enfants, sa fille Jeanne et son fils Marc. On ne lui connaît pas d’autoportrait et s’il peint souvent sa femme, c’est toujours dans des mises en scène, en particulier dans des jardins, ou lisant devant sa cheminée comme dans l’un de ses derniers tableaux.

Il représente son fils à des âges différents, à 8 ans en costume de campagne dans une allée boisée, adolescent en tenue de collégien du collège Stanislas à Paris et à 20 ans alors qu’il vient de rentrer à l’Ecole Polytechnique. Le portrait de Marc enfant est exposé au Salon de 1883.

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Portrait de Marc Girard

Lors du Salon de la Société Nationale des Beaux Arts de 1892, il présente le portait qu’il a fait de sa fille.

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Portrait de Jeanne Girard

Exceptionnellement, il répond à des commandes comme celle pour le portrait de la Baronne de Rochetaillée présenté au Salon de 1875. Les critiques lors du Salon ne troublent pas son commanditaire qui exprime dans une lettre  à quel point il retrouve « sa Marguerite » dans le tableau.

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Portrait de la Baronne de Rochetaillée

 « […] Ma vraie Marguerite. Je ne sais ce qu’était le portrait qui a subi bien des critiques; Mais je sais ce qu’il en est , il me satisfait, il me ravit et m’enchante; je ne permets à personne de ne pas retrouver Marguerite toute entière dans ce délicieux tableau aussi bien du point de vue artistique que parfait comme ressemblance. […] »

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