
Dame aux pivoines
Son goût pour les fleurs que l’on avait déjà pu observer dans ses « marchés aux fleurs » conduit Firmin Girard à en faire un de ses thèmes favoris.

Madame Girard dans son jardin
Il peint les femmes de son entourage dans des jardins ouvragés ou sur des terrasses, entourées de riches compositions florales. Les roses, les pivoines, les hortensias et les dahlias sont ses fleurs favorites, composant de véritables théatres de verdure. Parées de robes, de rubans et d’ombrelles et coiffées de chapeaux assortis, ses élégantes complètent le décor par leurs postures et les coloris de leurs vêtements.

Promenade d’automne
Ces scènes sont en vogue dans le 19ème siècle finissant. D’autres artistes en font aussi un des sujets qu’ils affectionnent. Auguste Toulmouche peint avec le même soin du détail que Firmin-Girard des femmes dans des décors somptueux de verdure. Claude Monet, notamment, dans ses Femmes au jardin conservé au musé d’Orsay, s’il se différencie des précédents par le traitement de sa peinture met en scène ses personnages dans les mêmes postures et dans des compositions qui restent proches. Tous deux ont été élèves de Gleyre comme Firmin-Girard.

Jeune maman et son bébé au bord du Sornin
Les critiques et le public sauront rendre hommage à ces scènes. La nombreuse correspondance que Firmin-Girard entretenait avec son marchand Knoedler aux États-unis témoigne, d’ailleurs, de l’attrait qu’elles ont suscité auprès des collectionneurs américains.

L’allée de roses