FIRMIN-GIRARD, peintre du XIXème siècle (fr,en)

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Madame Girard en forêt de Fontainebleau

Les peintres de la seconde moitié du 19ème siècle, en particulier sous le Second Empire, dont on a pu qualifier les œuvres d’académiques voire d’officielles, compte tenu des succès qu’elles ont remportés à cette époque et de la continuité qu’elles représentaient par rapport aux périodes précédentes, ont été longtemps relégués au rayon des oubliés derrière l’engouement qu’ont suscité les impressionnistes et dont ils jouissent encore.

Et pourtant, s’ils ont été les témoins de leur temps, livrant avec justesse et sensibilité des scènes de la vie bourgeoise comme de celle des paysans, des vues de Paris et de ses alentours mais aussi des campagnes ou des bords de mer qui connaissaient, à cette époque, un attrait naissant, ils font preuve d’une recherche esthétique et de vérité que l’on a, sans doute, mal évalué et un peu trop facilement catalogué « peinture de genre ».
La redécouverte du 19ème siècle dans toutes ses composantes, liée, en particulier, à la création du musée d’Orsay et à des expositions récentes comme celle sur l’oeuvre de Jean-Léon Gérôme ont contribué à réévaluer ces peintres et à leur donner un éclairage nouveau qui se traduit, notamment, par leur présence de plus en plus nombreuse dans des expositions comme au sein du marché de l’art en France et à l’etranger. François Marie Firmin-Girard est de ces peintres. Élève de Gleyre au côté de ceux qui deviendront les impressionnistes, second grand prix de Rome en 1861, il a connu très tôt le succès en France mais aussi outre-Atlantique, dès ses premières œuvres exposées au Salon des Artistes Français et celui-ci s’est maintenu tout au long de sa carrière artistique.

Le travail de recherche mené sous la direction de Patrick Faucheur, arrière petit fils du peintre avec la collaboration de professionnels de l’histoire de l’art, en particulier, Victoire Baron a pour ambition de redonner à Firmin-Girard la place qui lui revient dans le panthéon des artistes du 19ème siècle. Il a, notamment, vocation à analyser son œuvre en la replaçant dans son contexte historique et artistique et à préparer la rédaction d’un catalogue raisonné.

The painters of the second half of the 19th century, especially during the Second Empire, whose works have been described as academic or even official, given the successes they achieved at that time and the continuity that they represented in comparison with the preceding periods, were long relegated to the radius of the forgotten behind the craze that the impressionists aroused and which they still enjoy.

And yet, if they were the witnesses of their time, delivering with justice and sensibility scenes of the bourgeois life as that of the peasants, views of Paris and its surroundings but also the countryside or the seashore that knew at that time, a nascent attraction, they show an aesthetic research and truth that we have, probably, poorly evaluated and a little too easily cataloged « genre painting ».

The rediscovery of the 19th century in all its components, linked, in particular, to the creation of the Musée d’Orsay and recent exhibitions such as that on the work of Jean-Léon Gérôme have helped to reevaluate these painters and give them a new lighting that results, in particular, by their increasing presence in exhibitions as in the art market in France and abroad. François Marie Firmin-Girard is one of those painters. Pupil of Gleyre alongside those who will become the Impressionists, second «  »Grand Prix de Rome » in 1861, he knew very early success in France but also across the Atlantic, from his first works exhibited at the Salon of French Artists and this is maintained throughout his artistic career.

The research work carried out under the direction of Patrick Faucheur, great-grandson of the painter with the collaboration of professionals of art history, especially Victoire Baron aims to give Firmin-Girard his rightful place. in the pantheon of 19th century artists. It has, in particular, vocation to analyze his work by placing it in its historical and artistic context and to prepare the writing of a catalogue raisonné.